La crise : une épuration salutaire.

La Relaxation est un outil dans lequel je crois profondément. Non pas par une foi aveugle ou une simple connaissance théorique, mais uniquement par les résultats que j'ai pu en obtenir sur le long terme.

Cela fait maintenant plusieurs années que je la pratique, tant sur moi même que sur des amis, parents, clients, et j'ai *toujours* un résultat concret, positif. Il est difficile d'expliquer ce ressenti, mais je pourrai l'étiqueter de certitude, de croyance à 100% fondée, ancrée dans un pragmatisme solide et mis à l'épreuve. C'est pour cela que je ne doute pas de la Relaxation et à fortiori de la Relaxologie dans son corpus, lorsque je suis confronté à un retournement de situation que l'on qualifierait de "négatif" à première vue.

Evidemment, parfois il arrive que le corps ou l'esprit fassent une "crise", pendant ou après la séance et cela semble contredire les résultats positifs obtenus, et surtout attendus. Cependant, cela n'est en rien négatif. Une augmentation temporaire des symptômes de stress, de douleurs, de crispations est une tentative du corps et de l'esprit de récupérer son mal-être, peut être de compenser tout ce bien être ressenti pendant la séance. C'est aussi et surtout, une épuration salutaire qui prend place. Et bien sûr, ça fait mal par où ça passe.

Le cheminement de la Cure de Relaxation.

Pour en donner un exemple, je parlerai du jeûne. Lorsqu'un organisme est privé de nourriture (sauf d'eau), il se met alors en mode de détox. L'ensemble des déchets accumulés au fil des années vont alors remonter doucement depuis les tissus profonds jusqu'à la surface du corps. C'est la crise d'acidose. Maux de tête, aggravation des symptômes ainsi que la nausée, la langue chargée, des urines foncées, des douleurs articulaires, voire des vomissements sont alors monnaie courante. C'est un fait connu et reconnu et qui est un marqueur du succès obtenu. Ce n'est bien sûr pas un moment très agréable, mais ça fait parti du jeu. Pas de bénéfices sans souffrance ou "no pain no gain" comme disent nos amis anglophones.

Corporellement, les mémoires, les crispations peuvent elles aussi remonter fortement. C'est exactement le même processus. Ce qui doit sortir, doit sortir. 

Si vous aviez une douleur, alors vous pouvez imaginer que votre corps est déjà en crise - car il s'exprime comme il peut, la relaxation donnera un repos temporaire lors de la séance ou un déblocage, au mieux, elle créera une ouverture des "soupapes" et l'ensemble des tensions sortiront plus rapidement, générant ainsi ce passage difficile et douloureux, tant physiquement, qu'émotionnellement. Quant "ça" doit sortir, "ça" doit sortir ! Évidemment, ici, je fais une petite référence au Ça de Freud, qui est le réservoir pulsionnel, ou d'énergies inconscientes.

Ce n'est donc pas toujours agréable, mais c'est toujours positif, malgré ces passages douloureux. Il ne faut pas alors perdre espoir et baisser les bras dès que la relaxation nous place devant un moment difficile. La recherche du bien être intérieur se construit aussi par des passages difficiles, des moments de face à face avec le corps, les sens, les émotions et les pensées. Nous sommes des organismes complexe et vivant, et nous avons en nous des bagages parfois lourd. Nous ne pouvons malheureusement pas les faire disparaître d'un claquement de doigts, il faut qu'ils passent par la conscience. C'est ainsi que nous sommes libérés.

La conscientisation est une clef majeure. Lorsque le corps et l'esprit, et leur mémoire, ou leur stockage inconscient se met à décharger leur contenu latent pour le rendre "manifeste" il faut que la conscience l'endure. C'est parce que nous ne souhaitons pas endurer consciemment que nous refoulons, nous mettons les choses sous le tapis, et le jour où elles ressortent elles peuvent ressortir en masse ou sous formes déguisées.

La Relaxation permet à l'esprit d'exprimer. Elle prépare un terrain, une zone de réception, de relâchement de la pression psychique. Le phénomène est bien connu dans le Zen, et les douleurs ressenties lors de zazen, comprenez la méditation assise, sont possiblement fonctionnelles (avec l'âge on se rouille un peu), mais aussi inconscientes. Le conscient se défend comme il peut pour garder à distance le contenu latent ou inconscient. Bouger, perdre sa concentration est alors primordial pour éviter que ce qui est "sous le tapis" ne soit mis au jour. Ces manœuvres de défenses sont monnaie commune. 

Parfois en Relaxation, c'est le sommeil ou l'état sophronique qui est refuge, processus d'évitement, de déni... 

Le processus de la Relaxation permet alors de construire un "soi" plus fort capable de laisser passer les crises, les cris, les pleurs et douleurs dans la plus parfaite sérénité, dans un axe de soi bien ancré mais détaché. Ces moments difficiles ne sont alors plus vécu si durement.

Personne ne dit que cela se fait du jour au lendemain, c'est pour cela qu'il faut un suivit avec un Relaxologue qualifié, qui vous permettra de développer ces facultés petit à petit.

Chemin faisant, votre esprit devient plus transparent (entendez plus fort !) vis à vis de tout ce qui ressort, de fait, automatiquement, plus de contenu va ressortir. Et c'est alors un cercle vertueux qui se met en place.

Plus vous devenez fort grâce à la Relaxologie, plus la Relaxologie vous permettra d'endurer facilement les crises d'épurations et d'aller toujours plus profondément en vous.

De même, plus vous êtes capable de laisser sortir de "gros morceaux", plus votre sérénité peut devenir grande et profonde.

A la différence de certaines thérapies nous n'allons pas chercher ce qui doit sortir. Nous ne travaillons pas sur les émotions ou ce qui ressort. Nous laissons faire l'intelligence du corps et de l'esprit. Si l'esprit est apte à accepter quelque chose, il le laissera sortir par la voie de la conscience. Nous sommes alors ou non, prêt pour ce qui sort, en fonction de la force de la transparence de notre esprit, de sa souplesse et de sa capacité d'acceptation, de pardon.

Et si jamais tout ce qui sort de vous est trop fort, alors ... nous vous conseillerons d'aller voir un thérapeute, tout simplement !

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KOCUR Hervé Relaxologue.

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